Comment certaines baleines peuvent-elles vivre jusqu'à 200 ans, sans jamais être atteintes de maladies graves ?

Comment certaines baleines  peuvent-elles vivre jusqu'à 200 ans, sans jamais être atteintes de maladies graves ? 

Comment certaines baleines  peuvent-elles vivre jusqu'à 200 ans, sans jamais être atteintes de maladies graves ?

Pour le savoir, le séquençage complet du génome de la baleine boréale vient d'être réalisé. Lequel révèle le rôle-clé joué par deux gènes...
On le sait, certaines baleines comme les baleines boréales sont capables d'atteindre les 200 ans. Et cela sans jamais développer de pathologies graves comme le cancer, ni même sans présenter de signes particuliers de vieillissement.
Comment expliquer cette extraordinaire longévité ? Pour y parvenir, des généticiens américains ont réalisé le premier séquençage complet du génome de la baleine boréale. Un travail publié dans l'édition de janvier 2015 de la revue Cell Press, sous le titre "Insights into the Evolution of Longevity from the Bowhead Whale Genome".
Or, ce séquençage révèle une surprenante information : en comparant le génome de la baleine boréale nouvellement séquencé aux génomes de vaches, de rats et d'humains, les généticiens américains ont fait une surprenante découverte : ils se sont aperçus que dans le génome de la baleine boréale, deux gènes, connus pour être impliqués pour l'un dans la résistance au cancer, et pour l'autre dans le mécanisme de réparation de l'ADN lequel joue un rôle crucial dans le phénomène du vieillissement, se caractérisaient par des mutations spécifiques, absentes chez le rat, la vache et l'homme...
Ces mutations affectant ces deux gènes permettraient-elles aux baleines boréales d'être naturellement protégées du vieillissement et du cancer ? C'est en tout cas l'hypothèse des auteurs de ces travaux. Et pour la tester, ils ont maintenant le projet d'implémenter ces gènes dans le génome de souris, afin de voir s'ils ont bel et bien un effet sur la longévité et la santé de ces dernières...
Ces travaux ont été publiés dans l'édition de janvier 2015 de la revue Cell Press, sous le titre "Insights into the Evolution of Longevity from the Bowhead Whale Genome".

source: http://www.journaldelascience.fr